Nom : Camargue
Prénom : Mathilde, née aux Etats-Unis
Histoire :Mathilde est née le jour du printemps, elle poussait son premier cri alors que sa mère mourrait en lui donnant la vie. C’était déjà un très joli bébé, extrêmement intelligente pour son âge et son père, bien qu’accablé de chagrin l’aimait tendrement.
Ce dernier dirigeait une grande écurie de compétition ayant déjà façonnée de nombreux cracks. La jeune fille baigna donc tout de suite dans le monde de l’équitation.
Elle sut marcher en même temps que monter à cheval, ou presque, et elle aimait ça ! Elle avait une grande sœur qui répondait au nom de Ashley, la jeune fille était âgée de 10 ans déjà et ne manifestait aucun intérêt pour les équidés, aussi son père était-il ravie de voir sa seconde fille partager les même centres d’intérêt que lui.
Bref, déjà téméraire de nature, elle parvint très vite à ce débrouiller à poney. C’était d’ailleurs assez comique de voir la puce de 5 ans à peine, travailler dans la carrière sous l’œil attentif de son père en même temps que des grands chevaux de CSO, fins et élancés.
Le petit poney qu’elle montait à l’époque s’appelait Bidule, il n’était plus très jeune, un petit B au ventre aussi rond qu’un ballon. Et pourtant parfois il savait se montrer un brin vicieux. Combien de fois vit-elle le sol de la carrière ?
Elle ne parvint jamais à compter. N’empêche que Bidule fut pour elle un excellent professeur qu’elle garda 3 longues années.
A 8 ans, son père décida qu’elle avait atteint un assez bon niveau pour démarrer la compétition, il lui offrit donc une jeune ponette grise, presque blanche nommée Jengy. Complètement différente de Bidule, une petite D ou une grande C, conemarra croisée poney français de selle, avec du sang et bien plus jeune. Là encore, elle dut s’habituer, les petites fautes de mains n’étaient plus pardonnées et, elle qui rêvait de sortir en concours dut attendre encore longtemps avant que son père ne les laisse entrer sur le terrain en étant sûr que la fillette ressortirait entière. Ce fut donc touchant les 10 ans que la jeune fille commença sa petite carrière. Elle commença doucement quelques D1 par-ci, d’autre E2 par-là. Pratiquement toujours sur le podium avec la grise au coup de saut étonnant, qui ne touchait jamais et sautait avec une marge impressionnante. Puis elle passa sur les D2P, elle alla même au championnats de France dans cette discipline à 10 ans ½ ou elle termina à l’honorable place de 3ème / 220. Elle était la terreur des manèges, son succès commençait d’ailleurs à lui monter un peu à la tête, son coté prétentieux ressortait plus que jamais. Les hauteurs augmentaient, championnats de France de D1P Elite l’année suivante, et une victoire en plus de ça. Démarrage des grands prix, souvent classées, le parcours de rêves pour ses jeunes filles de tout juste 11 ans. Et puis le 23 septembre, le grand prix d’Italie, il pleuvait ce jour là, et elle voulait à tout prix gagner pour s’assurer une place dans les championnats d’europe. Et pour gagner, il y avait une option, cette option, entre le 11 et le 12.
« Fait attention... ça peut être dangereux… » lui avait dit son père. Mais elle ne l’avait écouté que d’une oreille.
Tout son parcours avait été parfait, un sans fautes, mais pour gagner, il fallait être plus rapide. Des la réception du 11, sa jument avait pivoté, sur son indication, provoquant des cris d’admirations dans le public. Elle était passée devant le 2 et non derrière comme tous les autres. Et puis là, alors qu’elle devait gagner, une négligence du chef de piste, une cuillère laissé traînée, n’ayant pas penser que quelqu’un tenterait de passer pas ici. Jengy avait trébuché, à quelques mètres de l’obstacle. Elle avait essayé de prendre son envol, mais trop tard, elle avait reçu les barres en plein poitrail, projetant sa cavalière de l’autre coté par la même occasion. Et puis du noir, rien que du noir.
Quand Mathilde s’était réveillée du Coma après 33 jours, elle avait apprit qu’il avait fallu piquer la jument. Elle était alors tombée en plein mutisme. Ne voulant plus guérir, elle avait mit du temps à remarcher. Elle restait des jours entiers chez elle, enfermée, elle avait 12 ans et elle n’avait plus mit un pied aux écuries. Et puis un jour, alors qu’elle regardait par sa fenêtre, elle avait vu un van s’arrêter dans la cour. Poussée par la curiosité, elle n’avait pu s’empêcher de regarder. En était descendu une petite pouliche, d’un balcn de neige. La jeune fille avait aussitôt été conquise par ce yearling aux airs déjà décidés pour son jeune âge [ tout juste un an ].
Et c’était la pensée de la pouliche qui l’avait aidée à retrouver le chemin des écuries. Petit à petit, Mathilde avait recommencé à monter, elle n’avait rien perdu de son niveau, elle était juste plus attentive à son cheval. Elle avait apprit par la suite que Muscade était la sœur de Jengy, même mère, même père.
La jeune fille débourra elle-même la petite pouliche, elle qui avait toujours eu beaucoup d’amis se retrancha seule, aux airs limite prétentieux ^^, elle passait tout son temps avec Muscade et personne d’autre. La jument elle devint, comme sa sœur une sauteuse hors pair. Mais radicalement différente, avec un coup de saut encore plus puissant, mais un peu moins précise que l’était Jengy, un peu moins respectueuse des barres.
C’est alors qu’elle reçut la feuille de l'Academy Pinder, elle fut tout de suite emballée et en parla à son père qui le fut bien moins. Il ne voulait pas laisser partir sa petite fille à lui… éclata dans la maison la plus grande dispute jamais vue depuis 15 ans. Il fallait bien que l’un des 2 cèdent, ce fut le père. Aussi Mathilde renvoya-t-elle la fiche d’inscription complétée et commença à faire sa valise !
Description physique : Du haut de ses un mètre soixante et onze, Mathilde n’est pas pour autant petite et grosse. 56 petits kilos, et pas une once de graisse. Aussi menue qu’elle ait, elle à pourtant de jolie forme avec une poitrine de taille normale, ni trop petite ni trop grande. De plus, elle a les os et les articulations d’une finesse extrême, ce qui la fait paraître encore plus frêle.
Elle a un joli visage, aussi fin que le reste de son corps composé d’une bouche aux lèvres fines, d’un petit nez droit mais de grands yeux aux couleurs changeantes, variant des teintes des noisettes les plus mûres à celles du pelage d’un écureuil. Ses cheveux lui arrivent jusqu’à mis dos, mais sont coupés en dégradé au niveau de son visage, ce qui l’entoure de quelques mèches volantes au vent ; ils sont d’un brun clair avec quelques mèches blondes dès la première exposition au soleil.
Mathilde a toujours vécu aux Etats-Unis, ce qui fait qu’elle aborde un petit bronzage aux couleurs dorées qu’elle ne se prive pas de faire ressortir. Dès qu’elle le peut, elle enfile des débardeurs moulants faisant ressortir sa silhouette de guêpe, elle se ballade également souvent en jupe lui arrivant un peu en dessous des genoux et surtout toujours légères et volantes. Mais elle porte aussi du jeans, mis a part qu’elle déteste les baggis qui donne l’impression qu’on a « chié dans son froc » dit-elle selon sa propre expression.
Ses couleurs préférées sont les teintes roses et violettes, bleu ciel mais toujours pâles. Elle aime aussi le marron ou le kaki mais ne supporte ni le vert [ mis à part s’il est pastel très clair ] ni l’orange.
Caractère :Mathilde à beaucoup de qualités [et de défauts aussi …] la première, c’est sa mémoire. Alors que certains passe 30 ans à retenir rien qu’une petite poésie, il lui suffit de se concentrer un minimum et de la lire une fois pour la savoir sur le bout des doigts. De plus elle est casse cou, c’est ce qui lui a permit de progresser si vite dans le monde des chevaux, elle tombe, tant pis, la voilà repartie !^^ Elle est légèrement hyper active sur les bords, c’est à dire qu’elle ne supporte pas de rester assise plus de 5 minutes, ça peut être un défaut mais c’est mieux que les larves qui se traîne sur un canapé non ? Elle peut se montrer très patiente quand elle veut quelques chose, oui oui, pour vous avoir à l’usure, et dès qu’elle est sur un cheval, elle ne s’énerve jamais. Et puis à force de travailler avec les chevaux, elle a acquit une sorte de sixième sens qui lui permet de comprendre ce qu’il ressente, enfin pas précisément, mais c’est une sorte de chuchoteur débutant.
Notre jolie jeune fille est également pleine de défauts. D’un caractère impulsif, elle oublie très souvent de tourner 7 fois sa langue dans sa bouche avant d’en placer une, et c’est souvent qu’elle regrette ce qu’elle a dit et se rend compte qu’elle à juger sans avoir toutes les cartes en main. De plus elle est un peu orgueilleuse et elle a du mal à accepter les remarque des autres qu’elle prend presque tout de suite comme des sous-entendus sur le fait qu’elle ne sait pas monter, même si parfois elles sont parfaitement innocentes. Elle explose vite quoi, et puis une fois que la machine est en route, elle peut être butée de chez butée. Et pourtant quand elle s’applique qu’est ce qu’elle sait manipuler les gens, ceux ci n’y voient que du feu et hop, le piège se referme sur eux, oui oui, parce qu’elle est très intelligente, mais qu’elle n’utilise pas toujours cela à bon escient. Bref un visage d’ange, mais un cœur de diablesse.
Le cheval : Photo : Nom : Speedy Gonzales
Description Morale : Speedy Gonzales est cheval peureux, il fut d'abord adopté par des propriètaires qui le maltraité. Mathilde essaya de gagner sa confiance. Maintenant, il est très sociable envers ses congénaires mais craintif envers les hommes...
Maison qui vous plairait : n'importe !!